JerichO

[center][size=18][b]Stacking[/b][/size]

[img]http://gamingtips.org.uk/wp-content/uploads/downloadable-stacking-game.jpg[/img]


[b]Scénario[/b][/center]
Dans les années 20, une famille de ramoneurs, les Blackmore, sont victimes de deux coups du sort : le père de famille est porté disparu, et tous les enfants ont été enlevés pour travaux forcés sous le joug du Baron. Seul le très petit Charlie et sa mère sont restés à la maison. Malgré sa taille, Charlie prend la décision de partir secourir toute sa famille. Le début de toute une aventure avec pour compagnon de route un vagabond nommé Levi.

Certes, le scénario aurait mérité à être plus touffu, mais pour y avoir joué pas mal de temps, je peux vous dire qu'il reste suffisamment intéressant et suit une bonne logique. De plus, l'aspect théatre de marionettes avec le cachet de films muets (surtout les dialogues) nous aide à plonger au coeur de cet univers de poupées russes à la belle époque des années 20.

[center][b]Jouabilité[/b][/center]
Oui, vous avez bien lu. Vous incarnez une Matriochka (poupée russe) de taille minuscule. Et tout le gameplay se base sur la particularité de ces poupées de s'emboiter les unes à l'intérieur des autres. Le principe est simple : vous, petite chose, pouvez vous emboiter dans une poupée qui vous est directement supérieure et la contrôler. Vous ne pouvez par contre pas vous emboiter dans une poupée géante en une seule fois, il vous faudra passer par l'emboitement dans des poupées de tailles intermédiaires, et ainsi de suite.

Autre point important de gameplay, chaque poupée a une capacité spéciale comme réparer, roter, souffler du cor de chasse, etc... Ces deux éléments associés donnent une expérience de jeu rafraîchissante et une très bonne base pour résoudre les énigmes et défis qui vous sont proposé tout au long du jeu. Car chaque défi peut être résolu de plusieurs manières. Le jeu vous récompense d'ailleurs si vous arrivez à trouver toutes les manières de résoudre un défi.

Le seul point noir du jeu concerne la gestion de la caméra qui pèche par endroits (par exemple si vous êtes trop près du mur, vous serez un peu perdu), mais rien qui puisse dénigrer la simplicité du gameplay et sa maniabilité.

[center][b]Graphisme[/b][/center]
Eh bien pour un jeu proposé exclusivement sur le PSN à petit prix, nous avons droit à de somptueux graphismes ! Le rendu vieillot de l'époque de la révolution industrielle associé à l'ambiance de marionnettes est tout simplement magnifique avec un effet de plan flou très bien géré. Tout est fait pour nous plonger dans cette époque, et le pari est réussi sur ce point. Et les cutscenes sous forme d'animation "pâte-à-modeler" (je ne me rappelle plus du nom de ce type de procédé) et vraiment très bien rendu et nous font une piqûre de rappel concernant les personnages (qui sont je le rappelle des poupées russes).

[center][b]Bande-son[/b][/center]
Là encore, les musiques et l'ambiance sonore en général sont dans la droite lignée de l'univers des années 20 avec les petites musiques légères au piano, tout comme les films muets de l'époque Charlie Chaplin ou Laurel et Hardy. Elles se laissent bien écouter pour peu qu'on aime le style, mais le tout permet au joueur d'être immergé dans cet univers particulier.

[center][b]Durée de vie[/b][/center]
Et bien elle est à double tranchant. En effet, si l'on s'en tient au strict scénario principal, le jeu se finit en 3 à 5 heures de jeu au bas mot, ce qui est plutôt court. Cependant, le jeu vous incite à trouver toutes les poupées uniques, les séries de poupées ainsi que tous les défis à finir de plusieurs façon, sans compter les farces que vous pouvez faire via une poupée en particulier. Car ce jeu est bourré de mini-jeux appelé Farces, qui vous demande par exemple de shooter 10 stewarts avec votre fusil à bouchon, ou encore appliquer le tirage de culotte royal à 10 poupées ou encore envoyer des pets malodorants à un certains nombres de poupées.

Ajouté à cela un autre aspect du jeu : la collection. En effet, vous aurez à découvrir une gamme de poupées uniques assez vaste, de l'avocat fumant sa pipe au chef des grévistes attirant la foule en passant par le gamin vomissant des cookies. Comme son nom l'indique, ces poupées ne peuvent pas se retrouver en plusieurs endroits comme la plupart que vous rencontrerez au cours de votre périple. Cela amène donc le joueur à explorer chaque recoin pour dénicher ces poupées rares.

Tout ceci mélangé décuple la durée de vie par 5 au bas mot.

[center][b]Au final[/b][/center]

En conclusion, Stacking est une très bonne surprise tout droit sortie de l'imagination de Tim Schafer, comcepteur de Monkey Island, Full Throttle, Grim Fandango ou plus récemment Brütal Legend. De somptueux graphismes, un gameplay simple mais efficace, un univers typique, le tout proposé à un prix plutôt bas (comptez 11 euros environ), c'est un petit bijou ludique à acquérir sans hésiter.